24 septembre 2014
Et moi #3 : se taire ou gueuler plus fort.
Il faudrait bien en parler un jour, de cette ts, de cette déprime et de tout le reste.
Le fait, par exemple, de jouer parfois avec mon traitement, de faire mes comptes à la va-comme-je-te-pousse, de toujours changer d'avis au dernier moment, etc...
mais j'avais peur de m'attirer encore des ennuis...Surtout, pas d'hp, non merci, je ne voulais pas revivre ça.
Mais j'étais apparemment décidé, trois mois après la crise et deux après mon retour au centre.
Et ce déménagement, et ce travail qui ne venait pas non plus, que je ne cherchais même plus...
Mais pour aller où, désormais, 20 ans après la rue, et isolé comme j'étais...
Voir d'autres psys? Tout changer, me relever une fois pour toute? Mille fois j'avais essayé, et toujours l'échec, en fin de parcours...
J'étais fatigué, mais il fallait s'ouvrir de nouveau, ne pas se fermer comme une huître, parler, voir du monde, j'étais là-bas pour ça, après tout, et personne n'est parfait, j'avais des circonstances atténuantes, on pouvait voir ça comme ça.
Repartir, toujours recommencer...
On verrait bien, après tout, mais, surtout, gueuler plus fort que la maladie..était-ce ça, la clé?
On verrait bien, pas de panique, j'avais vu pire que ça.
Bon vent.
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