12 juillet 2015

14 juillet.

A l'arrêt, Les voix me parlent et se préparent à l'assaut. Sur le lit, La peur dévale et me déchire le dos. Le cortège est en place, Prêt pour le défilé. 10 ans, 20 ans, 30 ans, J'ai vu ma vie dériver et je n'y pouvais rien. Enfants, parents, amants, Le jugement est le même dés qu'il étend la main. Sur nos regrets, Sur nos amours. Et j'entends une armée défiler dans la cour, Toujours la même, Toujours semblable. Les techniques éprouvés qui du regard d'un diable, Semblent nous désarmer et nous pendre à un câble. Qu'avons-nous fait de nos vies? Qui gagnera, de ce côté-ci? Et les démons se marrent de ces perches tendues, Par nos cerveaux malades à de mauvais intrus. Nous leurs donnons nos vies, A ces enfants malins: Ils nous arrachent le bras, Si nous tendons la main. Et la vie nous dégoûte, Car nous n'en voulons pas, En tout cas, pas comme ça... Pas de cette couleur-là.

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