Un jour, j'irai travailler...(cinq cents contre-propositions) #2

Un jour, j'irai travailler, pas pour gagner ma vie, mais un peu quand même. Pour la beauté du geste, ne pas finir idiot, ne pas faire le gros-dos, arreter les dodos. Pour occuper mon temps, me faire un peu d'argent, laisser passer le vent, celui qui siffle, celui qui est froid. Pour l'amour du travail bien fait, pour la St Tanguy, pour la fête à papy, pour les Vache qui Rit, pour le parapluie. Pour la poésie, la musique, les nouilles et la littérature, pour la nouvelle année, pour celle qui vient de passer, pour celles que je vivrai, pour celles que je ne verrai pas, pour quand je serai mort, pour quand je serai Diable, pour quand je serai Dieu, pour la misericorde, pour les enfants, les femmes, les vieux, les malades, ou même pour sauver le monde. Pour donner dix pour cent, de mon sang, de mon temps, de mon argent, pour payer la dîme, pour rien, parce qu'il le faut bien, oui, un jour, j'irai travailler.